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Voilà un article passionnant de Stéphane Germain (et en dessous celui du Huffpost) à lire sur le site lepetitjournal.com. Une analyse des violences subies par les jeunes gays, statistiques à l'appui, les risques accrus pour les jeune gays par rapport aux hétéros, les difficultés à prendre conscience de ces violences et à les dénoncer, les mécanismes sociologiques en jeux... La première responsabilité dans c'est violences, c'est celle d'une société qui marginalise encore les homosexualités, rendant tous les homosexuels plus vulnérables (comme la domination masculine rendent les femmes vulnérables). Toutes ces violences doivent cesser, mais celles commises par des gays sur d'autres gays (en général plus âgés), sont encore plus impardonnables. C'est la double peine (violence de certains hétéros sur les gays, et également de la part de gays...) et des traumatismes à vie pour ceux qui ont subi ces violences. Le "metoogay" a fort heureusement soulevé le voile sur cette terrible question. Respect à tous ceux qui ont osé briser le silence.

G.

Début de l'article :

Début 2021, en France, le #MeToo gay éclatait enfin. Phénomène complexe, les violences sexuelles chez les hommes homosexuels font rage, particulièrement à l’aube de leur vie intime.

Alors qu’une nouvelle année s’annonçait il y a quelques mois, la France était secouée de témoignages de violences sexuelles subies parmi les communautés LGBT. Dans le sillage de #MeToo inceste, des milliers de voix s’élevaient pour dénoncer ces violences systémiques subies en silence au sein des minorités. En 2017, le mouvement de libération de la parole avait concerné majoritairement les femmes. Aujourd’hui, plus visibles et moins contraints par la honte, les homosexuel.les prennent enfin la parole.

Lepetitjournal.com Londres est allé au devant de jeunes homosexuels, qui nous ont confié leurs débuts difficiles dans la séduction et la vie intime. Il semblerait que, pour une majorité des hommes homosexuels, la norme en matière de sexualité soit la violence sous toutes ses formes. Et ce, de l’enfance à l’âge adulte.

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