"Intersexes, des mutilations tenues au secret", une enquête de La Déferlante
En France, les personnes intersexes sont les grandes oubliées du mouvement lgbtqIa+. Alors qu'au Pays-Bas l'intersexuation a droit depuis des années à ses documentaires, ses expositions, ses associations et ses sites internet, en France, la question reste invisibilisée. Certes, depuis 2021, une loi évoque pour la première fois l'intersexuation et fait des recommandations (vers moins de chirurgie notamment), mais elle reste mal appliquée. On lira avec un grandissime intérêt l'article enquête "Intersexes, des mutilations tenues au secret" de la revue La Déferlante (N°14 mai 2024), qui s'appuie sur de nombreux témoignages et montre notamment la difficulté, pour les personnes concernées, d'accéder à leur dossier médical. A la naissance, la plupart des enfants intersexes subissent des opérations chirurgicales qui visent à assigner arbitrairement un sexe biologique normé. Manque d'humanité du personnel médical, absence de consentement (il s'agit de bébés), médications lourdes, cicatrices douloureuses, l'intersexuation n'est toujours pas correctement prise en compte et en charge en France en 2024 !
Ci-dessous, un quiz en français bien utile !
Seksediversiteit.nl - Un site Internet de NNID, Netherlands organisation for sex diversity
Diversité sexuelleDiversité sexuelle. Le mot signifie que le sexe biologique est un spectre aux variations infinies. Les sociologues, les juristes et les biologistes parlent d'intersexe, tandis que