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Notre exposition comprend 19 affiches féministes (françaises, américaines, allemandes, de 1914 à nos jours) reproduites en grand format (130cm sur 100 environ) par nos soins (acrylique sur papier), accompagnées de cartels.

Sujets : 8 mars, droits des femmes, égalité femmes-hommes, endométriose, IVG, antiracisme, violences sexistes et sexuelles, cyberviolences, luttes féministes, Gisèle Pélicot...

 

L'exposition vous intéresse ? Vous voulez nous l'emprunter ? Contactez-nous : fieresetqueer@gmail.com

L'expo est prêtée gratuitement à toute institution/association/établissement de l'Aisne.

Exposition itinérante d'affiches féministes
Exposition itinérante d'affiches féministes
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« Toutes les féministes en lutte contre l’impérialisme », par Elsa Rakoto/Collectif Afroféministe Sawtche, France, 2021. « J’ai voulu représenter des jeunes femmes afrodescendantes et africaines, conscientes de la nécessité de protéger le vivant dans sa globalité contre la machine meurtrière de l’hétéro-patriarcat, du capitalisme. Le poing levé, symbole de Black Power, est mis en contexte direct avec le besoin de s’inscrire dans un champ d’action bien plus large. »

« Avorter c'est notre droit », 1979. Affiche pour une manifestation à l'appel du mouvement des femmes et du planning familial. Alors que la loi Veil a été votée en 1975 pour 5 ans et que l’avortement n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale, les militantes manifestent pour pérenniser et améliorer le droit à l’avortement.

« L'égalité, c'est toute l'année », Vanessa Vérillon, 2015, pour la ville de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, Vanessa Vérillon a également étudié les arts graphiques à Varsovie. L’affiche met en scène une silhouette féminine en marche (action) dont la tête a été remplacée par un poing fermé, symbole des luttes sociales et politiques progressistes et révolutionnaires au 20e siècle.

"Sexisme précarité injustice chômage", par l’illus-tratrice Vanessa Vérillon, 2012. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, Vanessa Vérillon a également étudié les arts graphiques à Varsovie.

« Égalité... », par l’illustratrice Vanessa Vérillon, 2017, pour La Courneuve. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, Vanessa Vérillon a également étudié les arts graphiques à Varsovie.

«  Don’t let racism divide us », 1978. (« Ne laissez pas le racisme nous diviser »). Dans les années 1970 émergent partout en occident des partis d’extrême droite conservateurs et xénophobes. En réaction, des associations antiracistes voient le jour.

« Don't iron while the strike is hot » (« Ne repassez pas tant que la grève est chaude »). National Organization for Women (NOW), États-Unis, 1970. L’association féministe NOW est fondée aux USA en 1966. Elle milite d'abord contre les discriminations des femmes à l'embauche et contre les inégalités de salaires, tout en défendant les droits des femmes noires et des lesbiennes.

« Heraus mit dem Frauenwahlrecht, 1914 ». Karl Maria Stadler (1888 - vers 1943). À la suite d’une suggestion de la militante des droits des femmes Clara Zetkin (1857-1933), le 8 mars a été officiellement désigné Journée internationale de la femme et célébré pour la première fois en 1911. Texte accompagnant l’affiche : « Le droit de votre des femmes en jeu. Journée de la femme, 8 mars 1914. Les préjugés et les attitudes réactionnaires ont jusqu'à présent refusé aux femmes, qui remplissent pleinement leur devoir de travailleuses, de mères et de citoyennes communautaires, qui doivent payer leurs impôts à l'État et à la communauté, leurs pleins droits de citoyenneté. / Lutter pour ce droit humain naturel doit être la volonté inébranlable et ferme de chaque femme, de chaque travailleur. Il ne peut y avoir ni repos ni repos ici. Alors, vous toutes, femmes et jeunes filles, venez à la 9e séance publique qui aura lieu le dimanche 8 mars 1914 à 15 heures. Rassemblements de femmes. »

« Ni le juge, ni le pape, ni le fric, seules les femmes décident : avortement contraception libres et gratuits », affiche publiée par les deux associations Choisir et le Mlac (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception). Dans les années 1970, les mouvements d’extrême gauche dénoncent le conservatisme des institutions qui constituent la base du patriarcat : la Justice, la Religion (catholique) et le capitalisme.

« Que la honte change de camp », pochoir du street artiste de Montreuil ZZ, 2025. De 2011 à 2020, Gisèle Pélicot est droguée par son mari et violée par 70 hommes environ. Lors de son procès à l'automne 2024, Dominique Pélicot est condamné à vingt ans de réclusion. Gisèle Pélicot marque par son courage en imposant la publicité des débats, voulant résolument, par ce procès, « faire avancer la société ».

« La honte change de camp », visuel de l’influenceuse Aline Dessine, 2024, en hommage à Gisèle Pélicot.

« Contre les cyberviolences au sein du couple », affiche réalisée en 2024 dans le cadre d’une Journée de sensibilisation contre les violences conjugales par le Réseau contre les violences conjugales du 10e arrondissement de Paris). Graphisme original, 2022.

« Condamnée à Reproduction. Campagne pour l’Avor-tement libre et Gratuit », affiche, MLF (Mouvement de Libération des Femmes), vers 1970. Avant le vote de la loi Neuwirth en 1967 sur la contraception et sur le droit à l’avortement en 1975 (loi Veil), on estime à 500 000 environ le nombre d’avortements clandestins en France chaque année. La société patriarcale dénie aux femmes le droit de disposer de leur corps, notamment en ce qui concerne la « reproduction ».

« Au Planning, on sait que l'avortement concerne aussi les personnes trans », affiche, Laurier The Fox, 2024. La reconnaissance des transitions de genre impose que soient prises en compte les questions de la sexualité, de la grossesse éventuelle et de l’avortement pour les hommes trans qui n’ont pas opté pour des opérations de réassignation génitale.

« We can do it »,(« On peut le faire !) affiche de John Howard Miller (1918-2004), USA, 1943, réalisée pour la Westinghouse Electric. Cette affiche n’est nullement au départ une affiche féministe, mais une image de propagande destinée à soutenir l'engagement des femmes américaines dans l'effort de guerre (Deuxième Guerre mondiale). Redécouverte dans les années 1980, cette image d’ouvrière déterminée a été détournée dans un sens féministe de femme émancipée, combative, prête à lutter contre le patriarcat.

« C’est moche dans la bouche d’une fille », affiche de Chiara Dellacorte, 2021. Affiche réalisée en 2021 dans le cadre d'un exercice de communication des élèves de l'EPSAA (École de Communication Visuelle de la Ville de Paris) pour la Journée Mondiale de de lutte contre les violences faites aux femmes (25 décembre).

« Résister en féministes », couverture (2024) de La Déferlante, « revue des révolutions féministes », est fondée en 2021 par les journalistes Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas. « La Déferlante », première revue féministe à se fonder à la suite du mouvement #metoo, se consacre aux féminismes et aux questions de genre. Disponible en librairie et par abonnement, elle aborde tous les trois mois les luttes et les débats qui animent notre société. Conçue et dirigée par une équipe féminine, « La Déferlante » se veut un espace d'expression pour les femmes et les minorités de genre, mettant en lumière leurs expériences et leurs combats.

« On ne mendie pas un juste droit, on se bat pour lui », années 1970. Version simplifiée en aplat d’une affiche éditée par le Mlac (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement de de la Contraception) dans les années 1970, qui combine cette citation de Wilhelm Reich (1897-1957), médecin, psychiatre et psychanalyste, à une photo tramée de femmes levant le poing.

"La beauté est dans la rue", affiche de 1968 éditée à Montpellier par l'Atelier populaire. En mai 1968 éclate un mouvement de protestation étudiant à Paris et en province, puis une vague de grèves dans les entreprises. À cette occasion, des étudiant.es des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs réalisent des affiches imprimées en sérigraphie pour accompagner le mouvement.

« Journée mondiale de lutte contre l’endométriose », affiche non datée. L'endométriose, affection gynécologique chronique à caractère inflammatoire, engendre une dégradation significative de la qualité de vie des individus affectés. En France, la prévalence de cette pathologie est estimée entre 1,5 et 2,5 millions de femmes, ce qui en fait la principale cause d'infertilité dans le pays. Néanmoins, l'endométriose demeure une maladie insuffisamment comprise au sein de la société, parmi les professionnels de la santé et dans le domaine de la recherche. Les personnes atteintes subissent des répercussions négatives sur leur qualité de vie à divers niveaux, notamment dans leur environnement professionnel, leur sphère personnelle et leur intimité. Le système de santé actuel peine à apporter une réponse adéquate à l'ensemble des patientes.

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