Homme au bain, de Christophe Honoré : on n'a pas aimé !
Voir des bites au cinéma, ce n'est pas ça qui nous gêne. Mais là franchement, même pas eu le courage d'aller au bout de ce film vraiment trop glauque. Déjà, ça commence assez mal : deux gays semblent vivre ensemble, l'un des deux, bodybuildé à souhait, viole son copain... Par la suite, l'histoire continue de s'enfoncer dans le glauque, entre violence, sexualité débridée, non sens, caméra subjective, allers-retours entre une cité parisienne et New-York... On nous dira que c'est sans doute le quotidien de certains gays. En effet, pourquoi ne pas montrer la vie des gens "borderline" ? Oui, pourquoi pas en effet.
Mais j'ai dû passer à côté du principal, parce que malgré que je sois pas le plus con de la terre (!!!), là, j'ai rien compris au film ! Petit bémol, j'ai été fasciné par quelques minutes vraiment magiques. Le bodybuildé, après avoir violé son copain qui a alors quitté l'appartement, se met à danser vêtu de son seul tablier de ménage. La danse, tout en retenue, mime cette activité domestique rébarbative sur un fond musical. Muni de son chiffon et parfois d'un balai, l'acteur François Sagat nous transporte dans un univers gracieux et doux, aux antipodes du viol qui a précédé.
Bon, on l'a compris, les gens ne sont pas tout blanc ou tout noir, on peut violer son copain et être un esthète bien sûr.
Si, contrairement à moi, tu as aimé ce film, dis le moi !
G.